Economie : La vice-présidente de la Banque Mondiale face à la presse africaine
La vice-présidente de la Banque mondiale pour l’Afrique, Mme Obiageli Ezekwesili a animé ce lundi 5 septembre 2011 une vidéo-conférence depuis Lagos. Le thème de cette conférence a porté sur « le rôle des médias en matière de développement ». Des journalistes de 26 pays du continent ont pris part aux débats. La conférencière a rappelé qu’après la crise financière mondiale en 2010, une croissance moyenne de 3% est enregistrée au niveau des pays africains. Et pour la période 2011/2012, la prévision s’établit à 5%. D’après Mme Obi, l’objectif que se fixe la Banque mondiale est de parvenir à une croissance constante de 7% l’an en vue de réduire la pauvreté. Seulement, il a été remarqué jusqu’ici que cette croissance est confrontée à des contraintes et des obstacles dont la non participation de la jeunesse dans le cadre de la création d’emploi. Au nombre des obstacles cités, figureraient l’absence de diversification des sources de revenus pour les Etats, les vulnérabilités des économies ou encore leur faible capacité de résistance. La croissance de 3,5 % enregistrée en 2010 pourrait passer à plus de 5 % en 2011 et 2012. Mais l’objectif est d’arriver à une croissance constante de 7% afin de réduire sensiblement la pauvreté sur le continent. Comme solution, la Banque mondiale envisage de s’intéresser à différents segments de la société. Mettant un accent sur les politiques macro-économiques et les performances économiques des pays. La conférencière souligne toute fois que la « source de croissance se situe sur les politiques micro-économiques (santé, agriculture, infrastructures, …) ». D’où l’objectif est de d’amener les médias à appréhender ces concepts afin de les permettre de participer pleinement à la croissance. Après ce brillant exposé, Mme Obi s’est prêtée aux questions des participants axées essentiellement sur le renforcement des capacités des journalistes, le soutien aux médias ainsi que des questions de gouvernance économique des Etats africains. Une préoccupation partagée avec les médias pour réduction de la pauvreté, la promotion d’un partenariat réussi entre les différents acteurs de la société et l’incitation à la croissance économique. Baldé Abdallah/Aminata.com